«Les personnes en situation de handicap ont le droit de participer en toute autonomie à la vie politique, sociale et culturelle de leur cité.»
Cette phrase forte a conclu la soirée annuelle de Pro Infirmis à Neuchâtel, placée sous le thème «Vivre la ville: handicap et accessibilité». Au-delà du simple bon sens, l’accessibilité universelle bénéfice d’un ancrage légal dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Constitution fédérale et la Constitution neuchâteloise, notamment. Du solide.
Pourtant, derrière cette lapalissade s’amoncellent encore de nombreux obstacles pour les personnes en situation de handicap. «Hauteur des bancomat, étroitesse des trottoirs et des ascenseurs, marches d’escalier à l’entrée des immeubles, boutons d’alarme hors de portée... Même si le canton de Neuchâtel applique plus strictement la loi que ses voisins, il y aura toujours quelque chose à améliorer», lance Laurent Demarta, architecte-conseil à Pro Infirmis pour la construction sans obstacles.