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Les perquisitions chez le journaliste étaient illicites

Le Tribunal neuchâtelois des mesures de contrainte donne tort au Ministère public.

24 mai 2014, 00:01

"En tant que contre-pouvoir, les journalistes doivent être libres de publier les informations qu'ils recueillent sans risquer d'être systématiquement poursuivis pour instigation ou complicité de violation du secret de fonction." Ces lignes (citées par le groupe Tamedia) appartiennent à Noémie Helle. Juge au Tribunal neuchâtelois des mesures de contrainte, elle a tranché dans l'affaire des perquisitions menées l'année dernière chez le journaliste Ludovic Rocchi: elles étaient illicites.

Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'affaire Blili, du nom du professeur de l'Université de Neuchâtel qui s'est fait l'auteur d'un plagiat partiel.

Avec cette décision, d'aucuns diront que ça fait une tuile de plus dans le jardin de la justice neuchâteloise: les perquisitions menées par le Ministère public - en l'occurrence le procureur Nicolas Aubert - reposaient bien sur une base légale. Mais "elles ne respectaient pas le principe de proportionnalité, la liberté de la presse devant primer sur les nécessités...

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