Les économies annoncées par le Conseil d'Etat pour les prochaines années avaient attiré du monde en fin d'année dernière dans la cour du château de Neuchâtel. Des enseignants ou des musiciens exprimaient alors leur mécontentement à l'adresse des autorités.
Mardi, l'ouverture de la première session du Grand Conseil de l'année avait donc un air de déjà vu. Pour la troisième fois, des orthophonistes sont venus dire qu'ils n'abandonneraient pas l'opposition à la suppression de près d'un quart de leur budget.
"Apparemment, la conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti ne veut pas lâcher", nous a confié une orthophoniste. Et de préciser qu'un entretien avait eu lieu avec la ministre de l'éducation la semaine dernière.
Des Kurdes ont également protesté, mais à propos de réalités bien plus éloignées des finances neuchâteloises. Ils ont appelé à la solidarité envers la population d'Afrin, ville kurde de Syrie "sous les bombes de l'armée turque".