La peur du cambriolage représente la principale préoccupation de la population neuchâteloise alors que l’insécurité dans l’espace public reste faible. Tels sont les deux principaux enseignements du sondage neuchâtelois sur la sécurité (lire l’encadré), dont les résultats ont été rendus publics il y a un peu plus d’une semaine.
Sous l’angle du sentiment d’insécurité, l’étude révèle que 56.5% des Neuchâtelois interrogés estiment vraisemblable qu’on tente de cambrioler leur habitat dans les douze prochains mois. C’est nettement supérieur par rapport à la moyenne suisse (33.1%). Ce sentiment est cohérent avec les statistiques de police qui montrent un taux de cambriolage effectivement supérieur à la moyenne du pays (voir l’infographie).
Lors de l’enquête 2015, qui porte sur la période 2010-2015, le pourcentage de personnes ayant déclaré avoir été victime d’un cambriolage ou d’une tentative (taux de victimisation) est en hausse, 9,1%, par rapport aux résultats de l’enquête précédente qui portait sur 2006-2011...