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Les "Mirage" abattent Chaudet

Le chef du Département militaire fédéral donne sa démission.

30 nov. 2013, 00:01
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Les achats d'armements ne sont jamais choses aisées, encore moins lorsqu'il s'agit d'avions de combat. L'histoire en témoigne, même si tout rapprochement avec des situations contemporaines serait bien sûr intégralement fortuite. Ainsi, le 28 novembre 1966, deux ans après "l'affaire des Mirage", le conseiller fédéral radical Paul Chaudet, chef du Département militaire fédéral, donne sa démission dans des circonstances particulières.

Les coûts explosent

En juin 1961, l'Assemblée fédérale vote l'acquisition de 100 avions de combat français Mirage. Le crédit est de 871 millions. En mai 1964, le Conseil fédéral demande un crédit additionnel de 356 millions auquel il faut ajouter le renchérissement, soit 220 millions. Le Parlement, qui n'avait pas été informé de ces dépassements, refuse d'entrer en matière. Il crée la première commission d'enquête parlementaire de l'histoire du pays.

Le Département militaire est accusé d'avoir trompé le Parlement, le gouvernement et le public. En fait, les coûts ont augmenté...

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