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Marche du 1er mars: les mêmes valeurs qu’en 1848, sans la révolution

L’esprit du consensus semble avoir remplacé celui de la révolution dans le canton de Neuchâtel. En marge des commémorations du 1er mars, le Conseil d’Etat rappelle toutefois que l’union fait toujours la force lorsqu’il s’agit d’aller de l’avant.

04 mars 2019, 17:49
La marche du 1er mars (ici en 2018 à La Vue-des-Alpes) célèbre chaque année l'Indépendance neuchâteloise.

Hôpital, fiscalité, péréquation intercommunale, loi sur l’aménagement du territoire… Le temps est davantage au consensus qu’à la révolution dans le canton de Neuchâtel.

Pourtant, le Conseil d’Etat ne manque pas de relever une ambition commune – lier le destin des Montagnes, des vallées et du Littoral – entre la colonne de citoyens qui a instauré la République le 1er mars 1848, et les politiciens qui tentent aujourd’hui de la faire prospérer.

Sans baïonnettes ni canons

«Si ce mouvement ne dépend heureusement plus du nombre de baïonnettes et de canons en présence, ni des seuls citoyens masculins, il reste toujours dépendant de notre capacité à fédérer nos forces et à appréhender les enjeux de notre temps», écrit l’exécutif dans un communiqué, publié ce jeudi en marge de la commémoration de l’Indépendance neuchâteloise.

Après le dossier hospitalier, le Grand Conseil devrait ainsi se pencher, lors de la session de mars, sur les trois autres gros sujets de l’année. «Le succès de ces projets transformera notre canton et améliorera son attractivité», plaide déjà le Conseil d’Etat.

Belle route ou sentier sinueux?

«Ce mouvement touchera toutes les régions et renforcera tant la cohésion cantonale que la confiance en notre avenir commun. Motivée par les mêmes valeurs, la colonne qui lie les régions de notre canton prend donc aujourd’hui d’autres formes et d’autres chemins.»

Reste à savoir si la route sera belle, ou le sentier sinueux.
 

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