Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les marchés déjantés de Ton sur Ton à La Chaux-de-Fonds et de la Case à chocs à Neuchâtel

Certains marchés de Noël n’ont de Noël que le nom. Un contre-pied volontaire et rafraîchissant. Exemples avec la Case à chocs, à Neuchâtel, et l’école de musique Ton sur Ton, à La Chaux-de-Fonds.

08 déc. 2019, 19:05
L'ambiance sortait de l'ordinaire, tant dans les locaux de Ton sur Ton à La Chaux-de-Fonds (à gauche) qu'à la Case à Chocs à Neuchâtel (à droite).

Pour les habitués des lieux, la différence a dû être flagrante. La Case à chocs, à Neuchâtel, et l’école de musique Ton sur Ton, à La Chaux-de-Fonds, étaient méconnaissables. Habituées à accueillir des chanteurs et des groupes de musique, les deux salles ont fait place nette pour les artisans, le temps d’un week-end, pour leurs marchés de Noël extraordinaires. Avec un mot d’ordre: dehors les clichés des fêtes de fin d’année, bienvenue aux créations inhabituelles, voire loufoques.

Habituellement plongée dans le noir, la Case à chocs a mis en lumière les artisans aux créations bio et locales. Mais les bougies et autres décorations de Noël n’y avaient pas leur place. En témoignent ces bocaux de confitures ornés de figurines Walt Disney, des peintures délirantes ou encore des tableaux aux couleurs flashy… servant de calendrier. Pour garder tout de même un pied dans la musique, une large palette de 33-tours était également en vente.

A l’image de cet exposant à pieds nus, l’ambiance était des plus décontractée à La Chaux-de-Fonds. L’illumination de la salle à l’aide de quatre lustres – constitués de 5000 culs de bouteilles en pet – et la dizaine de stands a aussi produit son effet. Et pour la bonne bouche: que donne un croque-monsieur avec un ananas et de la sauce curry? Un «croqu’Noël». Epicé et détonant.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias