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Les formules choc du chef de l'armée face au gratin civil neuchâtelois

Le chef de l'armée, le commandant de corps Philippe Rebord, était jeudi à Neuchâtel pour dialoguer avec des représentants du monde politique, de l'économie et de la culture. Il n'a pas mâché ses mots pour présenter sa vision des défis à relever pour assurer la sécurité de la Suisse.

20 sept. 2018, 22:33 / Màj. le 21 sept. 2018 à 11:02
Le chef de l'Armée, le commandant de corps Philippe Rebord, était jeudi à Microcity devant un parterre d'invités du monde politique, de l'économie et de la culture.

«Votre manière de communiquer montre une évolution phénoménale depuis l’époque où l’on parlait de la grande muette.» C’est un Jean-Nath Karakash manifestement séduit qui a eu le mot de la fin, hier à Microcity, après l’exposé du commandant de corps Philippe Rebord, chef de l’armée.

Il faut dire que celui qui, en temps de guerre, prendrait le grade de général, n’a pas fait dans la langue de bois.
Devant 135 invités, entrepreneurs, membres de l’establishment politique, représentants de l’économie, directeurs d’institutions culturelles et d’écoles, Philippe Rebord a présenté à sa manière – décapante – sa vision du rôle et des défis que doit relever l’armée dans le contexte actuel.

Sociétés plus fragiles

Le conseiller d’Etat en charge de l’Economie accompagnait le «ministre» de la Sécurité, son collègue Alain Ribaux. Une double présence exceptionnelle, à la mesure de l’importance que le gouvernement accordait à cette rencontre.

Au centre de la réflexion...

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