Dimanche, l’antichambre du théâtre de la Poudrière, à Neuchâtel, accueillait le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe. Une cinquantaine de militantes, issues notamment du mouvement historique du 14 juin 2019, se retrouvaient pour échafauder la poursuite du combat féministe en 2020.
«Le soufflé n’est pas retombé, c’est bien!» Catherine Laubscher, militante de longue date et secrétaire syndicale, pouvait constater à la mi-journée que la relève était assurée. A ses côtés, des camarades de lutte bien connues, mais aussi des jeunes femmes arrivées dans le mouvement bien après elles.
Des progrès qui ne résistent pas à l’arrivée des enfants
Beaucoup de ces jeunes femmes dénoncent la fragilité des avancées féministes, sur le plan social, comme politique. Social d’abord, parce que les progrès, à la maison, sont maigres. Si les jeunes hommes participent un peu plus aux tâches ménagères, «ce progrès a tendance à s’effacer dès l’arrivée des enfants», a rappelé une...