Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les événements neuchâtelois les plus suivis sur notre site en 2017

Scandale politique, élections cantonales, procès attendu de longue date, l'année 2017 a été riche en rebondissements dans le canton de Neuchâtel. Retrouvez une sélection des sujets qui vous ont le plus interpellés.

30 déc. 2017, 08:00
L'affaire de la Navigation, l'érection d'un clitoris géant sur la place de l'Europe ou encore le vote sur la réforme hospitalière, tels sont les événements que nous avons choisis de mettre en avant.

Janvier

Fréquentation jugée faiblarde à La Maladière

Il y a de l'eau dans le gaz à la Maladière Centre, à Neuchâtel, en ce début de l'année. Les enseignes Casa et Zebra ont décidé de ne pas renouveler leur bail et deux s'en vont. Les partants invoquent le manque de fréquentation et des allées vides à la Maladière centre pour justifier leur décision.

Le directeur de Coop Immobilien conteste cette vision des choses. Camaïeu et Luminart prendront la relève.

Il ne dort plus dans sa voiture

Après avoir dormi pendant deux mois d'hiver dans sa voiture, Michel Monnier, à l'assurance invalidité, se décide à raconter son histoire à notre quotidien. Une semaine plus tard, le 7 janvier, Michel a trouvé un toit, certes provisoire, chez une habitante compatissante.

Par la suite, les pérégrinations de Michel n'ont pas totalement cessé. Il retrouve brièvement la rue, avant d'être hébergé par un couple au Val-de-Ruz, puis chez une amie à Areuse. En août, il emménage enfin chez lui, dans un appartement appartenant à la commune de Val-de-Ruz.

Février

Oui à l'initiative pour deux hôpitaux

Le 12 février, au terme d'une campagne extrêmement animée, le peuple neuchâtelois se prononce à une courte majorité pour la solution des deux hôpitaux indépendants. Le Haut jubile, le Bas pleure, le canton se déchire. Sur la place de la Gare de La Chaux-de-Fonds, le conseiller communal loclois Cédric Dupraz lance cette phrase empruntée à l'alpiniste italien Reinhold Messner, qui marquera les esprits: "La montagne n'est ni juste, ni injuste, elle est dangereuse".

Un fonctionnaire a fraudé l'Etat de Neuchâtel pendant 15 ans

Coup de tonnerre au sein de l'administration neuchâteloise: le 16 février, le canton communique qu'un collaborateur du Service financier de l'Etat de Neuchâtel a détourné rien moins que 4 millions de francs. Pendant 15 ans, ses manipulations comptables sont passées inaperçues.

Lorsque les faits sont découverts, l'homme a déjà pris une retraite anticipée et vit désormais en Thaïlande. Contacté par courriel par le procureur général Pierre Aubert, il reconnaît les faits et accepte spontanément de rentrer en Suisse pour se constituer prisonnier.

Mars

Les dalles du cloître créent la polémique

"Horrible", "dégueulasse", "on dirait une salle de bain"... La pose de dalles dans le cloître de la collégiale de Neuchâtel à la place du jardin provoque un véritable tollé au sein de la population neuchâteloise, tant sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle. Au milieu du gigantesque chantier que constitue la rénovation de la collégiale, on aurait pu penser que l'opération passerait inaperçue. C'était sans compter sur une interpellation urgente du groupe PLR au Conseil général, le 13 mars. Avec, à l'appui, une photo du cloître avant sa rénovation et une autre, prise au drone, sur laquelle apparaît le fameux dallage.

Bientôt, la section neuchâteloise de Patrimoine suisse intervient. Sur le web, des artistes de la région tournent le réaménagement du cloître en ridicule avec divers photomontages sur lesquelles sont ajoutées kebab, toilettes ou borne de chargement pour voitures électriques. Sous la pression, le Conseil communal organise deux séances d'information publiques sur les lieux. Il indique que les dalles pourraient être rapidement retirées et un jardin réinstallé s'il s'avérait que c'était là le souhait des citoyens. A ce jour, les dalles sont toujours là.

Mue dans le paysage nocturnes neuchâtelois

Fin mars, on apprend que quatre établissements publics de Neuchâtel vont fermer presque simultanément: l'Etage, le Dox, L'Univers et Mado. Les deux premiers, à la rue des Chavannes, constituent des adresses très prisées des clubbers. Le patron des deux établissements, Serge Bovet, reprend le bar saisonnier Le Marina, au port de Neuchâtel. Les deux clubs sont toujours fermés.

Le bar l'Univers, en revanche, a immédiatement rouvert ses portes avec de nouveaux gérants. Quant à Mado, il a également rouvert avec un nouveau patron et un nouveau concept, sous le nom de Flagrant Deli.

Avril

Le Conseil d'Etat reste au Château

Les élections cantonales neuchâteloises de début avril ne provoquent pas de changement dans la composition du Conseil d'Etat. Les cinq sortants arrivent en tête, suivis par le Vert Fabien Fivaz et la libérale-radicale Isabelle Weber. Après discussion avec leurs partis respectifs, ces deux candidats décident de se retirer, évitant ainsi un second tour.

Pour le Grand Conseil en revanche, les choses bougent. A droite, le PLR se renforce mais l'UDC prend une solide claque, passant de 20 sièges à 9. A l'inverse, les Verts gagnent cinq sièges, passant de 7 à 12. La droite garde pourtant une très courte majorité, qui ne durera pas: fin avril, l'UDC Xavier Challandes annonce qu'il quitte l'UDC pour rejoindre les Verts. La droite (PLR, UDC Vert'libéraux et PDC) ne compte ainsi plus que 57 élus, contre 58 pour la gauche (PS et PopVertsSol).

Tourmentés par une administration kafkaïenne

Le SOS lancé par les Chaux-de-Fonniers Marlène et Cédric Grandjean a touché les lecteurs d'Arcinfo. Le couple n'a pas eu une vie facile: tous deux font partie de ceux qui, enfants, ont été victimes d'abus administratifs et qui sont aujourd'hui dédommagés par la Confédération. Marlène est alors en attente d'une réponse de l'assurance invalidité, et son mari Cédric Grandjean, rentier AI.

Malgré leur situation financière difficile, les époux sont parvenus, en 2011, à devenir propriétaires. Mauvaise idée: ils perdent ainsi le droit à une bonne partie de leurs subsides et ne touchent même plus le minimum vital. Une situation problématique.

Mai

Un chocolatier alémanique en ville

Début mai, on apprend que le chocolatier suisse alémanique Läderach ouvre une boutique à Neuchâtel. Certains des artisans chocolatiers de la place sont inquiets, d'autres estiment qu'il s'agit d'un créneau différent.

Parmi les nombreuses réactions sur la page Facebook d'Arcinfo, des internautes se réjouissent de la venue de l'enseigne, tandis que d'autres assurent qu'ils resteront fidèles aux délices de chez Walder, Jacot ou Xocolatl.

Juin

Le prix de l'eau à Festi'neuch

C'est une belle illustration du pouvoir des réseaux sociaux, qui échappe parfois à tout contrôle. Peu après la fin de Festi'neuch, un internaute relate sur Facebook, photo et ticket à l'appui, l'expérience vécue par un ami à Festi'neuch. Soit l'achat de deux trois litres d'eau pour un prix total de 30 francs.

Rapidement, l'affaire s'emballe et les critiques, pas forcément fondées, fusent contre le festival neuchâtelois. A tel point que, dépassé, l'auteur du post le retire. Vérification faite, il apparaît que six points d'eau gratuits étaient disponibles dans l'enceinte du festival. L'affaire se tasse. Répondant aux critiques, les organisateurs de Festi'neuch promettent qu'ils indiqueront plus clairement les points d'eau l'an prochain.

Il veut rendre les transports publics gratuits

Le député des Verts Laurent Debrot aimerait rendre les transports publics entièrement gratuits dans le canton. Pour financer cela, il propose de plafonner le montant des déductions fiscales pour déplacements professionnels à 3000 francs par année.

Chez les citoyens, l'idée divise. Selon un sondage en ligne lancé sur notre site et auquel ont répondu 1725 internautes, 48% se prononcent pour la gratuité et 46% s'y opposent.

Juillet

Unia dénonce les pratiques du restaurant du Soliat

Un cadre idyllique mais des conditions de travail qui le sont beaucoup moins, affirme Unia. Le 6 juillet, le syndicat dénonce les pratiques du patron du restaurant du Soliat, au Creux-du-Van.

Unia parle de journées de plus de 16 heures sans pause, d'heures supplémentaires impayées, de licenciements immédiats injustifiés et de sécurité des travailleurs non respectée. Le patron, lui, juge les accusations "d'une violence extraordinaire."

Olivier Arni mis en cause

La tempête à la Navigation n'en finit pas. Fin juin, "L'Express" révélait que le conseiller communal de Neuchâtel et président de la Navigation Olivier Arni avait augmenté de 2000 francs par mois le salaire du directeur la société. Qui a été licencié peu après.

Rapidement, les réactions, notamment politiques, se multiplient. Début juillet, le groupe Vert'libéraux/PDC du Conseil général de la Ville de Neuchâtel dépose une interpellation, posant un certain nombre de questions au Conseil communal à propos de cette affaire. La suite, on la connaît: Olivier Arni prendra la décision de déposer sa démission pour la fin de l'année 2017.

Août

Cernés par un champ de maïs

C'est une querelle de voisinage des plus insolites qui se déroule en ce mois d'août à Savagnier. Un couple, propriétaire d'une villa, est encerclé... par un champ de maïs, dont les plants atteignent 2 mètres 20 de haut.

Avec le paysan qui exploite le champ, le dialogue est rompu depuis plusieurs années. D'immombrables tentatives de conciliation n'ont mené à rien. Le couple a donc perdu espoir de pouvoir jouir depuis sa terrasse de la vue sur le Val-de-Ruz.

Neuchâtel, premier canton suisse à avoir un salaire minimum

Vendredi 4 août, le Tribunal fédéral rejette le dernier recours qui empêchait le salaire minimum de 20 francs de l'heure d'entrer en vigueur dans le canton de Neuchâtel. Ce principe, voté par le peuple en 2011, est donc ancré dans la constitution du canton.

Le canton de Neuchâtel est le premier à introduire un salaire minimum en Suisse. Le Jura a accepté en 2013 une initiative pour des "salaires décents" qui n'a pas encore été mise en application. Le Tessin a suivi en 2015. D'autres cantons comme Genève, Vaud et Valais ont en revanche refusé des projets similaires.

Septembre

Il n'y aura pas de Nhoj à La Chaux-de-Fonds

"Non à l'hôtel judi-cher". Les arguments des opposants à la réalisation du Nouvel hôtel judiciaire (Nhoj) à La Chaux-de-Fonds ont porté. Le 24 septembre, les Neuchâtelois refusent à 59% le projet porté par le Conseil d'Etat.

Après la votation hospitalière, c'est là une nouvelle démonstration des tensions entre haut et bas du canton. Le Nhoj a en effet été plébiscité dans le Haut, avec 70,32% des habitants du district de La Chaux-de-Fonds et 58,71% des habitants du district du Locle qui disent oui à la construction du bâtiment. Mais cela ne suffit pas à faire pencher la balance.

Ce même jour, les Neuchâtelois ont dit oui à la circonscription unique à 58% et également oui au report de l'harmonisation de l'impôt des frontaliers à 50,3%.

Un clitoris géant à la gare

"Comme un iceberg mis à nu", l'oeuvre exposera "fièrement ses formes aux pendulaires et autres usagers de la gare". L'oeuvre en question, c'est un clitoris géant, dont ArcInfo annonce fin septembre la venue prochaine sur le giratoire de la place de la Gare, à Neuchâtel. La sculpture est une création de l'artiste genevois Mathias Pfund.

Evidemment, le projet déclenche une avalanche de commentaires, ravis, outrés ou goguenards. Parmi ces derniers: "Quel dommage d'investir dans une oeuvre qui risque fort d'être excisée", "Peut-on le chatouiller?" ou encore "Ça peut relancer le cli-tourisme".

 

Octobre

Une barbière neuchâteloise

Entre hipsters et voloonté de retour à la nature, la barbe reprend du poil de la bête. Alors que l'art de tailler les poils du visage n'est plus enseigné aux apprentis coiffeurs, les barbiers venus d’Italie, d’Espagne ou de Turquie, pays où le métier a toujours subsisté, ouvrent leurs studios dans le canton.

Parmi ces spécialistes, une femme: Océane Viglietti. "J’ai l’impression que nous sommes au sommet de la vague, je n’ai jamais vu autant d’hommes porter la barbe que maintenant! La concurrence est féroce, mais j’ai de plus en plus de clients. La barbe représente pratiquement 30% de mon travail de coiffeuse", explique la jeune femme, installée au centre-ville de Neuchâtel

Photo David Marchon

Novembre

Affaire Ramadan: la position de Nadia Karmous fait polémique

Alors que, dans le sillage de l'affaire Weinstein, l'islamologue genevois Tarik Ramadan fait l'objet de plusieurs plaintes pour agressions sexuelles, la Chaux-de-fonnière Nadia Karmous, présidente de l’Association culturelle des femmes musulmanes de Suisse, prend sa défense. Dans une interview parue dans nos colonnes, elle dit notamment: "D’autres [femmes] sont animées par le désir de vengeance, après avoir été frustrées de ne pas avoir pu aller plus loin dans leur histoire avec Tariq Ramadan".

Cette prise de position déclenche de très vives réactions. Certains la soutiennent mais d'autres la prennent à partie, plus ou moins violemment. Quelques-uns, anonymement, iront jusqu'à proférer des menaces contre Nadia Karmous. Cette dernière finira par porter plainte.

Ultimatum pour les restaurateurs

A mi-novembre, près de 200 restaurateurs neuchâtelois n'ont pas encore présenté le concept d'hygiène obligatoire pour pouvoir exploiter un établissement public. Et l'échéance est fixée au 31 décembre. «Les établissements qui n’auront pas déposé de concept ou qui auront fourni un concept insuffisant ne disposeront plus d’autorisation dès le 1er janvier 2018», avertit Pierre-François Gobat, chef du Service de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav).

GastroNeuchâtel évalue à une trentaine d'aide l'élaboration de ce concept. Parfois, cela demande également d'importants investissements financiers. GastroNeuchâtel et le Scav estiment qu’à la fin de l’année, cinquante à septante tenanciers n’auront rien entrepris pour renouveler leur autorisation.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias