Les enseignants sont peut-être tout aussi déterminés que le Conseil d’Etat neuchâtelois.
C’était plein, hier à la Maison du peuple, à La Chaux-de-Fonds, pour la Journée syndicale annuelle. Au moment de voter le préavis de grève, les quelque 400 enseignants membres du SSP savaient que leurs collègues, moins nombreux, du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois venaient de les lâcher (lire ci-dessous).
Pourtant, presque toutes les mains se sont levées. «La journée de grève est votée à une très large majorité», a sanctionné d’une voix forte Michel Gindrat, coprésident de la section enseignants du Syndicat des services publics.
En coulisses, il laissait retomber la tension. «On jouait gros. Heureusement, le vote est clair. Maintenant, c’est une question de courage. Tous ceux qui ont voté oui vont devoir aller dans les salles des maîtres pour convaincre leurs collègues, syndiqués ou non.»
Grève toute la journée
Le plan: faire la grève, toute...