Notre article de samedi dernier concernant l'arrêt des leçons d'éducation physique données en demi-classe par des spécialistes a provoqué un certain nombre de réaction au sein du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) et du corps enseignant au Landeron et à Peseux. La polémique ne porte pas sur la gymnastique, mais plutôt sur les conséquences de cette réorganisation.
En subventionnant ces leçons de gymnastique, des demi-classes pouvaient être mises sur pied dans des classes des cycles 1 et 2 (école primaire). "C'est une perte considérable au niveau de l'encadrement de nos élèves" , relève le corps enseignant de la commune de Peseux dans une lettre à la présidente du comité scolaire de l'Ecole obligatoire région Neuchâtel (EORéN).
Période de transition
Mais, note Jean-Claude Marguet, chef du Service cantonal de l'enseignement obligatoire, seul un petit nombre de communes utilisaient cette possibilité de dédoublement des classes pour du travail en petit groupe...