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Les EMS publics défendent la loi

28 sept. 2010, 10:28

L'Association neuchâteloise des établissements et maisons pour personnes âgées (Anempa) soutient le projet de loi sur le financement des EMS. Mais elle émet des doutes sur certains points. Durant la session qui s'ouvre cet après-midi au château, le législatif cantonal se penchera sur une nouvelle loi à ce sujet.

Luc Dapples, secrétaire général de l'association, se dit «favorable à la nouvelle loi: elle est nécessaire.» Cependant, l'association juge que quelques points manquent. Hier, l'Anempa a adressé un courrier à l'ensemble des députés pour leur présenter sa position.

L'Anempa veut notamment «définir une prise en charge minimale en dessous de laquelle il ne serait pas acceptable de descendre». Le secrétaire général explique qu'inscrire «cette norme dans la loi éviterait de devoir le faire via un règlement d'application». Fixer des quotas dans un règlement laisserait les coudées franches à un gouvernement qui chercherait à réduire sa participation. Cependant, un règlement d'application «contraignant pour l'Etat» pourrait satisfaire l'Anempa.

De plus, l'association, qui regroupe une vingtaine d'institutions publiques, espère que le Grand Conseil reconnaisse la convention collective qui avait été «voulue et avalisée» par le Grand Conseil. «La non-reconnaissance particulière des conditions de travail réglées par la CCT Santé21 serait préjudiciable au bon fonctionnement de nos institutions.»

Mercredi 22 septembre, l'Association neuchâteloise des directeurs d'établissements médico-sociaux privés avait pris position contre la loi. Elle craint notamment la fixation d'un prix de pension unique. /aju

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