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Les employés de Medtronic décident de se passer des services du syndicat Unia

Les employés de Medtronic, à Neuchâtel, ont décidé de renoncer à l’aide du syndicat Unia. Ils défendront donc seuls leurs intérêts après l'annonce de la fermeture de l’entreprise américaine spécialisée dans les technologies médicales.

08 mai 2017, 17:59
/ Màj. le 08 mai 2017 à 18:20
Les bâtiments de Medtronic, anciennement Kyphon.

La procédure de consultation n'ayant pas été prolongée, le personnel de l'entreprise Medtronic, basée sur les hauts de Neuchâtel, ont jusqu'à mercredi pour faire part de leur propositions à la direction. Ils ont décidé de le faire sans recourir aux services du syndicat Unia, selon une information diffusée ce lundi par la radio RTN. Toujours selon notre confrère, le syndicat regrette le choix du personnel. Il estime en outre que la direction a faussé la procédure en présentant d'entrée de jeu des indemnités de licenciement  

Les négociations portent sur le plan social qui doit être mis en place après l'annonce, le 27 avril, de la fermeture de l'entreprise d'ici à la fin de l'année 2018. Environ 115 emplois sont menacés.

Medtronic est un groupe d’origine américaine dont le siège mondial est en Irlande et le centre pour l’Europe et l’Asie se trouve à Tolochenaz (VD). Il avait racheté Kyphon en 2007, un an après l’inauguration de son usine de Pierre-à-Bot, qui produit des dispositifs pour soigner des fractures des vertèbres.

L’entreprise justifie la fermeture par des raisons liées au marché de la spécialité produite par le site neuchâtelois. Selon d'autres sources, le site est rentable et la production serait délocalisée (au Mexique dit-on) pour d'autres motifs.

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