«Toute cette affaire, c’est surtout un gros problème de communication!», reconnaît la conseillère d’Etat neuchâteloise Monika Maire-Hefti. «Dans le groupe de travail qui devait fixer les nouvelles conditions de promotion des élèves en fin de scolarité obligatoire, il y avait des directeurs d’école. Mais personne n’a vu passer le puck!»
Cet automne, l’information avait créé l’émoi lors de chaque séance de parents: selon la nouvelle réglementation de l’Etat, les élèves neuchâtelois en dernière année d’école obligatoire auraient dû remplir les exigences de promotion au 1er semestre déjà pour accéder aux formations postobligatoires à plein temps (nos révélations des 7 et 23 novembre).
Cette clause «guillotine» a sérieusement déplu aux parents et aux directeurs d’école obligatoire, inquiets de savoir ce qui allait advenir des élèves mis en échec en janvier déjà.
Pas de statut provisoire
Face à la grogne générale, la ministre de l’Education a pris la décision d’assouplir l’exigence de...