Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les effets du franc fort risquent de plomber le budget du canton de Neuchâtel

Les milliards de pertes enregistrés par la Banque nationale suisse (BNS) menacent les finances des cantons. Des hausses d'impôts ou des réductions de budgets ne sont pas impossibles si les cantons ne perçoivent pas de dividendes, prévient le président des directeurs cantonaux des finances.

30 juil. 2011, 14:44

S'exprimant ce matin sur les ondes de la radio publique alémanique DRS, Christian Wanner explique que les 10,8 milliards de pertes essuyées par la BNS au premier semestre en raison de l'appréciation du franc mettent les cantons «dans une situation fâcheuse». Si certains d'entre eux pourront supporter un éventuel renoncement de la BNS à verser des dividendes, d'autres seront plus empruntés. Pour le canton de Neuchâtel, l'enjeu est de près de 40 millions de francs.

A la question de savoir dans quels domaines les cantons pourraient être amenés à se serrer la ceinture, le conseiller d'Etat soleurois a cité les investissements, la formation et le social, par exemple les subventions aux primes maladie. «Quant à savoir si c'est nécessaire et souhaité, c'est une autre question».

Christian Wanner refuse pour l'instant d'accorder des réductions d'impôts aux entreprises axées sur les exportations, les plus touchées par la cherté du franc. La Confédération et les cantons ne peuvent résoudre seuls ce problème, fait-il valoir.

La BNS a annoncé hier avoir essuyé un débours de 10,8 milliards de francs, contre un résultat négatif de 2,78 milliards un an plus tôt. La vigueur du franc lui a fait perdre 11,7 milliards. /ats-réd

lire également: «La BNS pieds et poings liés»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias