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Les directives fédérales sont très contraignantes

17 juin 2011, 09:10

La volonté du Conseil d'Etat de retirer à l'Association RUN son mandat de gestion du projet d'agglomération d'ici mi 2012 (notre édition du 3 juin) ne manque pas de susciter des remous. Ce soir, le Parti socialiste neuchâtelois (PSN) y consacrera une bonne partie de son congrès statutaire. Et ses propositions risquent fort de ne pas aller dans le même sens que celle du Conseil d'Etat. Le PSN regrette ainsi «le démantèlement de la vision RUN».

Cette possible disparition de l'association RUN fait aussi tousser à Berne. Car les directives de l'Office fédéral du développement territorial «pour l'examen et le cofinancement des projets d'agglomération de 2e génération» (dont fait partie le RUN) sont très claires. Parmi les exigences de base posées par Berne, figure l'obligation d'avoir «un organisme responsable» qui «garantit l'efficacité et la coordination des processus d'élaboration et de mise en œuvre du projet d'agglomération. Tous les acteurs impliqués dans le projet d'agglomération (cantons et communes) parlent d'une seule voix dans leurs relations avec la Confédération. A cet effet, ils désignent un interlocuteur unique pour discuter avec la Confédération.»

Selon nos informations, une reprise en main directe par l'Etat de la gestion du projet d'agglomération risque fort d'entraîner un refus de Berne de soutenir financièrement ce projet. Le tiers du coût du Transrun, le projet phare du RUN, passerait ainsi à la trappe! / NWI

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