Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les députés neuchâtelois renoncent au système de pistage des crimes Viclas

Les députés ont décidé à l'unanimité d'abandonner le système informatique de pistage de crimes Viclas, qui ne répond pas aux besoins de la police.

30 mai 2018, 15:31
La police neuchâteloise utilise la base de données Viclas depuis 2012, sans aucun résultat positif.

Le Grand Conseil neuchâtelois a décidé à l'unanimité de renoncer au système informatique canadien Viclas, qui permet de recouper et traiter des informations en lien avec des actes de violence et des délits sexuels d’ordre sériel. A l'exception de Vaud, qui n'a jamais adopté cet outil, les autres cantons romands s'orientent également vers une dénonciation.

"Ce système n'est pas l'outil adéquat et n'a permis de résoudre aucun crime en Suisse romande", a relevé mercredi Alain Ribaux au nom du Conseil d'Etat. En guise de substitution, la plateforme intercantonale d’informations et de renseignements sur les délits sériels et itinérants (PICAR) pourrait être adaptée. Cette solution doit toutefois encore être étudiée.

Economie de 20'000 francs par an

L'exploitation du système canadien Viclas se base au niveau suisse sur un concordat intercantonal datant de 2009. Le canton de Neuchâtel l'avait ratifié en 2012. Depuis, la police cantonale a constaté que ce système n'était d'aucune utilité à ses enquêtes, note le Conseil d'Etat dans son rapport.

Tous les groupes politiques ont soutenu la dénonciation du concordat, qui devrait intervenir à la fin de l'année. Ils ont notamment vu d'un bon oeil la modeste économie réalisée, de l'ordre de 20'000 francs par année. Ils ont également noté que cela permettra à la police neuchâteloise de libérer plusieurs heures de travail.
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias