Le message est limpide: les Vert’libéraux, ils bossent. Et ils ne rechignent pas à se faire seconder par la technologie. Le parti a présenté ses candidats samedi matin sur la place Pury, à Neuchâtel. La plupart n’étaient pas présents. «Ils sont sur le terrain, généralement occupés à des tâches en relation avec l’environnement», explique le président de la section neuchâteloise, Mauro Moruzzi.
On ne peut donc voir les candidats qu’en vidéoconférence, sur des ordinateurs. Ceux-ci sont alimentés par deux panneaux solaires, «récupérés du CSEM», précise l’ingénieur Maxime Auchlin, présent sur la «liste jeunes» pour le Conseil national.
Doubler la mise
L’installation technique va devoir tenir sur la longueur. Le parti a du boulot: le centre avait obtenu 8% des voix neuchâteloises lors des dernières fédérales, il en faudra près du double, supposément chipées en bonne partie à l’UDC, pour que, ensemble, PDC et Vert’libéraux décrochent un siège au national. Rappelons...