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Les candidats au Conseil d'Etat pour le second tour connus

Sept candidats seront en lice le 19 mai prochain pour cinq sièges au Conseil d'Etat. Trois candidats représenteront la gauche et quatre les partis de droite.

30 avr. 2013, 14:33
L'incertitude plane sur les élections cantonales.

Sept candidats sont en lice pour le 2e tour à l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois le 19 mai. La gauche, donnée favorite après le 1er tour, présente une liste unique avec 3 socialistes. La droite part en ordre dispersé: 2 PLR, 1 UDC et 1 PDC.

A l'échéance du délai pour le dépôt des listes mardi à 12h00, la chancellerie d'Etat a annoncé avoir enregistré quatre listes déposées par le PLR, la Gauche plurielle, l'UDC et le PDC.

La gauche lance les trois candidats les mieux classés à l'issue du 1er tour: le conseiller d'Etat Laurent Kurth (1er), Jean-Nathanaël Karakash (2e) et Monika Maire-Hefti (4e). "La gauche plurielle a plébiscité ce ticket à trois", a indiqué mardi à l'ats Baptiste Hurni, président du PS neuchâtelois.

Pas de candidat Vert

Cette décision n'est pas une surprise. Selon l'accord préélectoral entre le PS, le POP et les Verts, seuls les trois premiers classés resteraient en lice. Le candidat des Verts Patrick Hermann, arrivé à la 6e place, et le popiste Nago Humbert arrivé lui à la 8e place, se retirent donc de la course.

Le président du PS ne craint toutefois pas une démobilisation des électeurs des Verts et du POP. "Ils vont s'engager dans la campagne comme s'il s'agissait de candidats issus de leur propre parti", a assuré Baptiste Hurni. Le clé du succès des socialistes passe donc par une forte mobilisation de toute la gauche.

Ticket du PLR

Le PLR, qui demeure le principal parti au parlement malgré la perte de six sièges, a choisi lundi soir lors de son assemblée une double candidature: le conseiller national Alain Ribaux, arrivé 5e, et le sortant Thierry Grosjean arrivé lui 7e. Largement battu, le second conseiller d'Etat PLR Philippe Gnaegi a jeté l'éponge.

Le PLR estime qu'avec 35 députés, il peut revendiquer deux sièges à l'exécutif. Pour son président Damien Humbert-Droz, une majorité de droite serait légitime au Conseil d'Etat après le basculement du Grand Conseil à droite.

Une majorité de droite passe par une élection de l'UDC Yvan Perrin, le candidat du PDC Vincent Martinez n'ayant que de faibles chances de figurer parmi les cinq élus au soir du 19 mai. Mais le PLR n'ira pas jusqu'à faire liste commune avec le conseiller national Yvan Perrin, meilleur élu de la droite dimanche dernier.

Majorité socialiste

Si le Conseil d'Etat bascule à gauche le 19 mai, il comptera alors une majorité socialiste. Le risque existe pour le PS d'être plus exposé en cas de crises. "On doit respecter la volonté populaire qui veut un changement", a expliqué le président du PS Baptiste Hurni. Le gouvernement sorti des urnes en 2009 comptait lui déjà trois ministres d'un même parti, le PLR.

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