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Les cancéreux placés au centre du système

05 mars 2011, 10:11
Les chiffres du cancer sont terrifiants! En Suisse, quatre personnes sur dix devront affronter un jour ou l'autre la terrible maladie. Elle est la principale cause de mortalité chez les 25 à 65 ans. Avec l'espérance de vie qui s'allonge, à l'horizon de 2030, les oncologues prévoient de traiter 40% de patients en plus... Dans tous les cas, une importante aide psychologique et morale est nécessaire.

Tout n'est cependant pas noir dans ce tableau. La médecine fait des progrès. Elle guérit un cancer sur deux. Pour le cancer du sein, le taux de guérison monte à 85%, contre 50% dans les années 1970. L'espérance de vie pour un cancer de l'intestin - qui reste incurable - est passée de six mois à deux ans et demi. Et les effets secondaires des traitements ont nettement été atténués.

C'est avec cette note d'optimisme que la conseillère d'Etat Gisèle Ory a présenté, hier matin, le lancement d'un Plan cancer cantonal. Un outil qui doit permettre de développer la prévention et la promotion de la santé, plaçant le patient cancéreux au centre de la réflexion. «Cet instrument de planification et de coordination doit nous permettre d'avoir une vision globale de la situation», note le médecin cantonal Claude-François Robert. Ce plan cantonal doit permettre d'agir à bon escient. Car «le Plan cancer national n'est qu'une compilation des données cantonales, souvent extrapolées», déplore Christian Monnerat, chef du service d'oncologie de l'Hôpital neuchâtelois (HNe). Zoug est le seul canton à s'être doté d'un plan comme entend le développer Neuchâtel, indique la cheffe du Département de la santé et des affaires sociales (DSAS). «La Confédération ne dispose pas d'un registre des tumeurs», reprend Christian Monnerat, en soulignant que «Zurich n'a pas de chiffres, il ne peut donc pas débuter une réflexion».

La cheffe du DSAS remarque qu'il vaut mieux être en Suisse romande que dans la région alémanique si l'on souffre d'un cancer du sein (10% de mortalité en moins ces dix dernières années).

La mise en place de ce Plan cancer, qui à terme pourrait déboucher sur la création d'un centre d'excellence de sénologie, est devisée à un demi-million de francs. A La Chaux-de-Fonds, 50 à 70 personnes sont soignées tous les jours par le service de radiothérapie. /ste

-> Lire l'article complet sur l'Hôpital neuchâtelois

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