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Les campagnols, bêtes noires des paysans neuchâtelois

Le cycle de croissance des campagnols est au plus haut. Dans certaines prairies, on a dénombré plus de 500 individus à l’hectare... Les agriculteurs de la région redoutent des baisses de la production fourragère.

22 juin 2018, 17:13
Jean-Pierre Gfeller, agriculteur qui a son champ infeste de campagnols.    Val-de-Travers, le 21 juin 2018  Photo : Lucas Vuitel

«Il va nous manquer d’énormes quantités de fourrage! On a déjà dû en acheter 100 tonnes l’an dernier pour pouvoir passer l’hiver. Cela nous a coûté 35'000 francs, c’est une perte sèche», se désole Pierre-André Hainard, agriculteur aux Bayards.

La faute aux campagnols terrestres qui pullulent dans ses champs. Depuis 2016, le cycle du rongeur est en croissance (lire encadré) dans les trois zones «précoces» du canton, à savoir la Tourne, Les Bayards et un secteur de la vallée de La Brévine.

Dans certaines prairies, on a dénombré plus de 500 individus à l’hectare... Mais il y a une lueur d’espoir, selon le spécialiste ès campagnols du Service cantonal de l’agriculture Michel Horner: «On arrive en fin de cycle dans ces zones précoces, car le pic dure entre 6 mois et deux ans. Il faudra cependant attendre l’automne pour en être sûr.»

En attendant, la bestiole gagne du terrain partout...

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