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Les ardoises de Mycorama

30 nov. 2010, 08:55
Comme aucune autre offre d'achat n'a été présentée dans les délais, le bâtiment de l'ex-Mycorama (photo Richard Leuenberger), à Cernier, sera a priori repris par l'Etat et la Banque cantonale neuchâteloise, si possible au 1er janvier déjà. Le montant du transfert couvre juste le solde du crédit hypothécaire, soit 1,1 million de francs. Alors qu'en est-il des autres créanciers? «Je crois pouvoir dire qu'aucun artisan ayant travaillé à la construction du Mycorama, ou plus tard sur place, n'a de facture impayée», répond Rémy Scheurer, président de la fondation Mycorama en faillite. Les deux créanciers principaux sont la BCN, pour cette dette hypothécaire de 1,1 million, et la Confédération, pour un prêt LIM (loi sur l'aide en matière d'investissements dans les régions de montagne) de 1,3 million. C'est l'Etat, garant de cet emprunt, qui devra le rembourser à la Berne fédérale. Pour le reste, impossible d'avoir accès à l'état de colocation officiel. Mais les créanciers, selon des informations recoupées, seraient moins d'une dizaine. Les montants impayés ne seraient pas non plus gigantesques. Rémy Scheurer fait état de frais d'eau, d'électricité et de chauffage. La fondation aurait aussi dû payer des services que lui a rendus l'Etat, via Evologia-Cernier: comptabilité, billetterie, conciergerie, entretien des espaces verts. Selon le directeur d'Evologia, Renaud Tripet, il s'agirait d'un an d'arriérés, soit environ 25 000 francs. Reste le cas particulier de prestataires (pré-études de terrain, communication) qui avaient travaillé sur le projet de Mycorama avant la constitution de la fondation. Bien que celle-ci n'en était pas légalement débitrice, elle s'était engagée à les payer dans la mesure où elle le pourrait. La faillite a frappé avant. /axb
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