Qui s'en souvient? Au meilleur de sa forme, c'est-à-dire avant la crise du quartz, l'entreprise Portescap vendait 35 millions de ses petits pare-chocs horlogers chaque année. Des pare-chocs qui avaient pour nom Incabloc et qui ont fait de l'entreprise un fleuron industriel, premier employeur de La Chaux-de-Fonds, avec plus de 1300 collaborateurs.
Mais Portescap, ce fut aussi un inventeur, Fritz Marti - qui déposa plusieurs brevets, dont ceux de l'Incabloc dans les années 30 - des pendulettes, les Secticon, dessinées par le célèbre architecte Mangiarotti, très précises mais pas très au point techniquement, ainsi qu'un concept de marketing totalement innovant (lire ci-dessous).
Autant de thèmes qui feront l'objet, les 14 et 15 novembre, de deux journées d'études qui inaugurent la collaboration entre l'Etat de Neuchâtel, l'Université et la Ville de La Chaux-de-Fonds. A cette occasion, professeurs, chercheurs et autres spécialistes se pencheront sur le fonds Portescap, constitué par le Musée...