«Gabegie», «petchi», «couacs». Voici comment certains qualifient la mise en œuvre d’un nouvel impôt foncier dans le canton de Neuchâtel. Il est censé rapporter plus de 28 millions de francs par an au canton et aux communes. Deux députées libérales-radicales demandent des comptes au Conseil d’Etat.
La vaste réforme de la fiscalité neuchâteloise introduite cette année entraînera des baisses de recettes pour les collectivités publiques. La principale compensation consiste à élargir l’impôt foncier. Jusqu’ici, il était seulement payé par les personnes morales et institutions de prévoyance propriétaires d’immeubles de rendement. Depuis le 1er janvier dernier, il s’applique aussi aux personnes physiques qui possèdent des biens immobiliers sans les occuper. Dans le même temps, les propriétaires de leur logement paieront moins d’impôts.
Une facture sur dix incorrecte
L’introduction de ce nouvel impôt ne se fait pas sans mal. Plusieurs personnes concernées nous ont fait part d’erreurs de taxation, confirmées par nos...