Déçus. Mais, comme diraient les Vaudois, «déçus en bien». Les partisans de l'octroi du droit de vote aux Neuchâteloises et aux Neuchâtelois de 16 à 18 ans ont au moins un grand motif de satisfaction au soir du rejet de leur initiative: ils ont porté le débat sur la place publique. Et surtout là où il devait se situer, dans les écoles, les lycées, les lieux de formation.
Et ce débat-là n’est pas clos. La question de l’entrée des jeunes dans la vie active, y compris dans la vie civique, ne se résume pas à un oui ou un non jeté dans l’urne. Elle est quasiment universelle. On reparlera forcément du vote à 16 ans, sinon à Neuchâtel, du moins en d’autres lieux, d’autres cantons, où l’engagement des jeunes dans la société n’est pas juste une déclaration d’intention.
Ni un gosse ni un adulte
A 16 ans, on n’est plus...