Au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel, on entre durant la journée. En principe. Et on y va pour voir une expo ou la collection permanente. En principe. Mais à toute règle son exception. Ce mardi soir, il fait nuit lorsque nous poussons la porte de l’institution.
Quelques fins becs qui ne veulent pas mourir idiots devant leur assiette de patates vapeur et carottes à l’eau insipides ou culpabiliser en ingurgitant leur hamburger-frites vont mettre la main à la pâte sous la conduite d’une cheffe expérimentée dans l’art de cuisiner les végétaux.
Linda Virchaux a fait les courses. Sur une table dressée dans le hall d’accueil du Muséum, des légumes, des fruits, des racines, des herbes aromatiques, des farines, des épices et condiments n’attendent que d’être découpés, hâchés, malaxés, râpés, mixés, passés au four ou à la poêle.
Sur une autre table, studieux, les hôtes d’un soir de la cheffe découvrent...