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Le ton monte entre les enseignants et le Conseil d'Etat neuchâtelois

Le conflit entre les enseignants et le Conseil d'Etat neuchâtelois se durcit. Quatre syndicats sur six ont refusé de discuter ce mardi avec le gouvernement lors d'une réunion de la commission du travail. Ils estiment ne pas être entendus.

25 oct. 2016, 17:52
Manifestation de la fonction publique le 15 septembre dernier à Neuchâtel.

Le conflit entre les enseignants neuchâtelois et le Conseil d'Etat à propos de la nouvelle grille salariale de la fonction publique se durcit. Estimant ne pas être entendue, une majorité des syndicats de la fonction publique a refusé de discuter mardi avec le gouvernement lors d'une réunion de la commission du travail.

Les syndicats estiment que la commission de travail ne constitue pas un "véritable lieu de négociations" avec le Conseil d'Etat comme le stipule la convention qui lie les partenaires. Devant le renoncement de quatre syndicats sur six, le gouvernement a décidé de supprimer cette rencontre.

Propositions pas prises en compte

Dans un communiqué, le syndicat des services publics (SSP) et les syndicats d'enseignants expliquent que cette décision a été prise compte tenu du blocage sur la grille salariale qui doit entrer en vigueur en 2017. Ils estiment que leurs propositions n'ont pas été prises en compte.

Les syndicats reprochent à la nouvelle échelle salariale le fait qu'elle institue une dévalorisation pérenne de la profession, alors que les enseignants neuchâtelois sont déjà parmi les moins bien rétribués de Suisse. Ils estiment que le projet du Conseil d'Etat abaisse leurs perspectives salariales.

Les syndicats déplorent aussi le nouveau train d'économies. La durée de travail hebdomadaire de la fonction publique devrait ainsi passer de 40 à 41 heures. "Les fonctionnaires et les enseignants (...) n'en peuvent plus de payer pour une crise qu'ils n'ont pas créée", écrivent les syndicats dans le communiqué publié mardi.

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