«Je remercie le Conseil fédéral de sa réponse qui est satisfaisante. Ce qui l’est moins, c’est la situation puisque, le Conseil fédéral nous le dit dans sa réponse, moins de 5% des collaboratrices et collaborateurs bénéficient d’une convention de télétravail. Ce qui n’est, vous l’admettrez, pas très important.»
Le conseiller aux Etats neuchâtelois a pris acte de la position de l’exécutif sur la possibilité de recourir au télétravail. Le Neuchâtelois y voit une piste pour réduire la mobilité, notamment aux heures de pointe (notre édition du 25 octobre). «Vous l’admettrez, 5%, c’est nettement insuffisant, mais j’ai confiance dans la détermination du gouvernement», a-t-il relevé mercredi en séance. A titre de comparaison, cette proportion monte à environ 10% dans l’administration cantonale neuchâteloise.
Le conseiller fédéral Ueli Maurer justifie ces chiffres. «Le soldat ou le garde-frontière ne peut pas travailler à la maison, il doit être à la frontière», relève...