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Canton de Neuchâtel: le taux de chômage sous la barre symbolique des 4%

Au 30 novembre, pour la première fois depuis 10 ans, le taux de chômage passe sous la barre symbolique des 4% dans le canton de Neuchâtel, pour s’inscrire à 3,9%,

10 déc. 2018, 10:14
Le taux de chômage passe une barre symbolique.

Pour la première fois depuis 10 ans, le taux de chômage passe sous la barre symbolique des 4% dans le canton de Neuchâtel pour s’inscrire à 3,9% au 30 novembre. Au niveau national, le canton est toutefois en bas de classement, devant Genève (4,3%) mais devant Vaud (3,6%). A l’opposé de la Suisse centrale, où le taux de chômage est très faible, notamment pour Obwald (0,8%), Nidwald (1,1%), Schwyz (1,3%) et Lucerne (1,7%). Dans le Jura, le taux de chômage reste stable, il se situe 3.4%.

Dans le canton de Neuchâtel, le nombre de chômeurs s’élève à 3637 personnes, 1117 de moins qu’un an auparavant. La baisse du taux de chômage sur cette période est de 1.2%, ce qui constitue la diminution la plus marquée au niveau suisse.

Ecarts entre hommes et femmes

En regard du mois précédent il faut noter que si le nombre de chômeurs diminue (-47), l’effectif des demandeurs d’emploi augmente (+54). Ce phénomène s’explique notamment par l’augmentation du nombre de personnes en situation de gain intermédiaire, catégorie entrant dans la définition des demandeurs d’emploi non chômeurs.

Des écarts notables s’observent entre les hommes (+15) et les femmes (-62). Ce phénomène s’explique par le retournement des facteurs saisonniers, consécutif à l’arrivée de l’hiver et à la fermeture des principaux chantiers.

 

Le Littoral toujours «dernier»

Sur le plan cantonal, le Val-de-Ruz est la région qui détient le taux le plus bas avec 2,7%. Avec 4,2%, le Littoral est le plus touché.

La construction en hausse

Les professions de la construction ont logiquement connu une forte hausse des effectifs (+39), suivies par celles des métaux et machines (+9) et de l’industrie horlogère (+8). Les baisses mensuelles les plus fortes concernent les professions de la santé et du social (-33), les entrepreneurs et directeurs (-23) et les professions de l’achat et de la vente (-18).

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