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Les six ouvriers continuent leur grève à Saint-Sulpice et à Sainte-Croix

La grève entamée ce matin par six ouvriers polonais sur des chantiers de Sainte-Croix (VD) et de Saint-Sulpice continue. La direction de l'entreprise qui les exploiterait a refusé de fournir des fiches de salaire, selon le syndicat Unia.

29 août 2016, 23:45
/ Màj. le 30 août 2016 à 17:49
Unia dénonce une entreprise neuchâteloise, ce mardi à Sainte-Croix. Photo: Lucas Vuitel

Les six travailleurs polonais, soutenus par le syndicat Unia, poursuivent leur grève pour obtenir de leur employeur Alpen Peak international le paiement du rétroactif des sommes qui leur sont dues. Selon Unia, les ouvriers polonais sont payés 12 francs de l'heure, ils dorment sur les chantiers des bâtiments qu'ils rénovent "pour un loyer exorbitant".

Une discussion avec la direction a pu avoir lieu mardi matin en vue de rechercher une solution pour le paiement immédiat des sommes dues aux travailleurs concernés, indique Unia. Le syndicat a demandé à l’entreprise de mettre à disposition du syndicat les documents nécessaires tels que le décompte total des heures de chaque salarié ainsi que les fiches de salaires complètes.

Un rendez-vous a été pris avec l'entreprise pour 13h, auquel la direction ne s'est pas rendue, précise Unia.

Employeur invité à négocier

Les grévistes ont décidé de passer la nuit sur leur chantier. Ils invitent leur employeur à entrer en négociation immédiatement.

Créée en 2013, l'entreprise Alpen Peak International, basée à Neuchâtel (en réalité, elle n'y a qu'une "boîte aux lettres"), engage ses ouvriers par le biais d'un rabatteur polonais, selon le syndicat. Elle passerait uniquement chez des privés pour des travaux de rénovation. 

Unia veut faire fermer les deux chantiers en cours dans la région. 

Davantage de précisions dans nos éditions payantes de demain mercredi. 

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