«La Suisse fait déjà de la prévention contre le sexisme et le racisme. Il faut en faire autant contre le spécisme», martèle l’association romande Pour l’égalité animale (PEA). «En ces temps de crise écologique, il est plus que nécessaire d’enseigner que les humains partagent cette planète avec d’autres habitants éprouvant aussi des émotions et devant être protégés.»
Ce mouvement antispéciste, qui s’est illustré récemment dans le canton en manifestant contre le cirque Nock à Neuchâtel et contre la halle d’engraissement des taureaux à Coffrane, a déposé une pétition au Château demandant d’«intégrer le respect des animaux» dans les programmes scolaires.
«Beaucoup d’enfants se posent des questions sur la provenance de la viande, il est important de leur expliquer d’où vient ce que l’on mange», constate Pia Shazar, porte-parole de l’association qui compte 800 membres.
Un discours modéré
Selon elle, le fait d’éduquer les enfants au respect de la vie animale...