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Le renvoi raté d'un requérant attribué au canton de Neuchâtel questionne tout le système Dublin

En juin dernier, la police neuchâteloise, exécutant un ordre fédéral de renvoi, est allée chercher en pleine nuit un réfugié kurde hospitalisé en psychiatrie. Le Conseil d'Etat s'est expliqué, en réponse à une lettre ouverte du collectif Droit de rester. Ce dernier n'est pas vraiment satisfait. Parallèlement des défenseurs des droits humains critiquent la manière de procéder du canton dans ce cas et le durcissement de la politique d'asile.

17 nov. 2016, 22:24
/ Màj. le 18 nov. 2016 à 06:30
Les renvois Dublin sont contestés par les défenseurs des droits humains.

Envoyer la police retirer en pleine nuit un requérant kurde hospitalisé en psychiatrie pour procéder à son renvoi ordonné par le Secrétariat d'Etat aux migrations: c'est ce que la police neuchâteloise a eu l'ordre de faire en juin dernier.

Le requérant qui a subi ce traitement n'a en fait pas encore pu être renvoyé. Arrivé au centre de détention administrative de Frambois à Genève, il a dû être immédiatement réhospitalisé.

Aujourd'hui, il est à nouveau dans le canton de Neuchâtel.

L'histoire a ému un collectif citoyen qui lutte contre les renvois Dublin. Elle choque plusieurs défenseurs des droits humains connus en Suisse.

Découvrez les explications du Conseil d'Etat et les propos de représentants d'Amnesty International et de Médecins du monde dans nos éditions payantes de vendredi.

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