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Le rapport définitif sur les hôpitaux neuchâtelois est sous toit et présente quelques modifications

Le projet de loi sur le réseau hospitalier neuchâtelois est terminé. Les milieux concernés ont été consultés et entendus. Plusieurs modifications sont apportées.

18 janv. 2019, 18:01
Pour parvenir à un compromis, la commission santé s'est réunie à 15 reprises cette année (à droite, son président Jean-Frédéric de Montmollin), et la sous-commission à 11 reprises.

La commission santé du Grand Conseil neuchâtelois rend son rapport définitif sur les hôpitaux, après avoir consulté les instances concernées. Les soignants ont été entendus: le projet de loi prévoit une meilleure transversalité entre les futurs sites de soins aigus de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Il renforce également l’autonomie des directions de site.

«C’est une très, très grande satisfaction!», clame le président de la commission, Jean-Frédéric de Montmollin, qui souligne avoir présenté une quinzaine de rapports avant qu’une version définitive ne contente tous les acteurs.

En savoir plus : la commission santé rend son rapport intermédiaire

Soignants entendus

Par rapport au projet dévoilé en septembre dernier, la transversalité entre les hôpitaux est fluidifiée. «Les soignants craignaient qu’on supprime leur possibilité de travailler sur les deux sites, qui seront autonomes. Nous avons repensé leur structure de travail de façon transversale.»

Quant aux spécialisations médicales, elles restent localisées là où elles le sont actuellement. «Nous n’avons pas trouvé de raison de les déménager, ni de les dédoubler.»

Davantage de pouvoir pour les sites

Autre changement: l’autonomie des deux sites est renforcée. Chacun reste dirigé par sa propre direction (et gère son propre budget), mais les pouvoirs décisionnels des organes dirigeants sont élargis. L’idée d’un Conseil d’administration chapeautant toute la structure est maintenue.

Les futures instances ont été pensées en réseau, sur un mode institutionnel allégé. Des «garde-fous ont d’ailleurs été posés pour que d’éventuels conflits trouvent rapidement un arbitrage», peut-on lire dans le rapport. Lequel se concentre essentiellement sur l’organisation des sites de soins aigus, la commission santé estimant que toutes les exigences ne peuvent pas être prises en compte simultanément.

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