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Le rail pour dépasser les clivages dans l’Arc jurassien

Avec le feu vert de la commission des transports du Conseil national, ce mardi, la ligne directe Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds devient encore plus probable. Mais d’autres projets ferroviaires pourraient aussi voir le jour dans la région. Olivier Crevoisier, professeur à l’Université de Neuchâtel, explique les enjeux qu’ils entraînent.

15 mai 2019, 05:30
En 2032 au plus tôt, le rebroussement de Chambrelien ne sera plus qu'un souvenir.

L’Arc jurassien, le canton de Neuchâtel plus particulièrement, entrera dans une nouvelle ère ferroviaire dans les quinze prochaines années. Avec le vote de la commission des transports du Conseil national, la ligne ferroviaire directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pourrait se concrétiser à l’horizon 2032 au plus tôt.

A lire aussi : Feu vert de la commission du National à la ligne directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds

Du côté du Jura, on imagine relier plus efficacement La Chaux-de-Fonds à Delémont (lire ci-dessous). Ce sont des nouvelles réjouissantes mais aussi des défis importants à relever.

Pour Olivier Crevoisier, professeur à l’Université de Neuchâtel et spécialiste en économie territoriale, ces liaisons favoriseront la mobilité intérieure de l’Arc jurassien. Pour ce qui est du canton de Neuchâtel, il faudra, à ses yeux, «organiser des complémentarités entre les lieux, surtout dans les services publics».

Ne pas tout centraliser...

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