«Le but général que nous poursuivons est d’offrir une plateforme à la population pour débattre de l’éthique dans la migration», explique Johan Rochel, philosophe et docteur en droit. Avec son équipe, il fait halte à La Chaux-de-Fonds demain et lundi soir pour deux ateliers d’éthique.
«Nous sommes très loin d’un cours», précise-t-il. «C’est quelque chose de participatif. Les gens décident de ce qu’ils veulent discuter. Nous allons les bousculer. Les gens doivent être prévenus qu’ils ne viennent pas assister à une conférence.»
Demain soir, le premier de ces deux ateliers se déroulera sous forme de «speed dating». «Je vais leur proposer des petites histoires, a priori un peu bébête, qui mettent le doigt sur un dilemme éthique, une situation pas facile. Il faudra ensuite parler pendant cinq minutes avec des gens qu’on ne connaît pas.» Le second atelier de lundi portera davantage sur les valeurs que pourrait englober...