La gauche neuchâteloise se sent pousser des ailes. A la fin de l’année 2018, quand les différents partis qui la composent préparaient leur stratégie pour les élections fédérales d’octobre 2019, ils pensaient surtout se battre pour conserver leurs trois sièges à Berne, deux au Conseil national et un aux Etats.
Mais ce printemps, un événement a considérablement modifié l’échiquier politique. Le traditionnel apparentement du centre droit neuchâtelois entre les libéraux-radicaux, les vert’libéraux et le PDC a volé en éclat, les deux derniers refusant désormais de servir de faire-valoir au PLR pour lui permettre de menacer le siège UDC.
L’UDC, de son côté, est en difficulté sur le plan fédéral, et le parcours d’Yvan Perrin, son principal candidat neuchâtelois a été pour le moins tourmenté ces dernières années. Enfin, la mobilisation actuelle sur l’urgence climatique fait souffler un vent favorable pour les verts neuchâtelois.
Arithmétique et politique
Florence Nater, présidente du...