Pour les socialistes neuchâtelois, réunis en congrès à La Chaux-de-Fonds sous la présidence de Florence Nater, c’est «contraint par un contexte international en mutation et un contexte national s’accommodant de la concurrence intercantonale» que le canton doit réviser sa fiscalité des personnes morales.
Les ministres socialistes des finances et de l’économie, Laurent Kurth et Jean-Nat Karakash, l’ont d’ailleurs rappelé samedi devant leurs camarades: «Sans réforme, le canton risquerait de subir une forte baisse de ses recettes car la fin des régimes spéciaux décidée par la Confédération, une vingtaine de grosses entreprises internationales représentant la moitié des recettes fiscales des personnes morales pourraient être tentées de quitter le canton.»
Pour les militants socialistes, ce projet de baisse du taux d’imposition du bénéfice des entreprises de 15,6 à 13,4% ne passe pas facilement. Par ailleurs, certains aspects de la réforme concernant la fiscalité des personnes physiques les font sérieusement tiquer, même s’ils...