Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le projet de réforme salarial du Conseil d'Etat rejeté par les syndicats neuchâtelois

Le Conseil d'Etat neuchâtelois veut mettre en place dès le 1er janvier prochain une nouvelle politique salariale. Cette dernière est vivement rejetée par les syndicats, qui ont décidé de quitter la table des discussions.

27 mai 2016, 11:56
/ Màj. le 27 mai 2016 à 12:16
Les syndicats estiment que le projet du Conseil d'Etat entraînera une réduction des salaires de carrière des enseignants.

Le gouvernement neuchâtelois veut mettre un terme au régime salariale transitoire entré en vigueur il y a deux ans en lançant un nouveau système salarial. Ce dernier est censé renforcer l'attractivité du secteur public et de garantir une meilleure équité entre les différentes catégories de personnel. Dès le 1er janvier 2017, la rémunération de l'ensemble des titulaires de la fonction publique devrait relever de principes de progression identiques.

Le gouvernement a transmis ce vendredi ses propositions finalisées aux différents syndicats et associations de la fonction publique pour qu'ils prennent position. Leur réaction n'a pas tardé. Dans la foulée du communiqué de l'Etat, les syndicats ont fait parvenir par le même biais leur position. Ils rejettent unanimement le projet de réforme salariale "au rabais" et estiment que le gouvernement n'a pas tenu compte de leurs revendications. Suite à ce désaccord, les syndicats ont décidé de quitter la table des discussions.

Les syndicats dénoncent le fait que le projet de nouvelle grille salariale réduit le salaire de carrière des enseignants, alors que ceux-ci sont déjà en queue de peloton en comparaison intercantonale et que les enseignants des cycles 1 et 2 attendent depuis plus de 30 ans que les exigences accrues de leur formation soient prises en compte. Pour le reste de la fonction publique, les perspectives salariales des basses classes se voient rabotées alors que ceux des hautes classes sont améliorées.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias