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Le procureur général va s’intéresser aux Panama Papers

Ouvrir une société offshore n’est pas une infraction, rappelle un professeur de l’Université de Neuchâtel.

12 mai 2016, 00:35
A marquee of the Arango Orillac Building lists the Mossack Fonseca law firm in Panama City, Sunday, April 3, 2016. German daily Sueddeutsche Zeitung says it has obtained a vast trove of documents detailing the offshore financial dealings of the rich and famous. The International Consortium of Investigative Journalism says the latest trove contains includes nearly 40 years of data from the Panama-based law firm, Mossack Fonseca. The company didn't immediately respond to a request for comment. (AP Photo/Arnulfo Franco) Panama Papers

Le procureur général Pierre Aubert s’intéressera au Panama Papers. «Je vais sans doute charger le commissariat des affaires économiques de réaliser des vérifications.» Le 9 mai, la publication de données détaillées par le consortium de journalistes qui a exploité la fuite de documents du fiduciaire panaméen Mossack Fonseca créait une nouvelle onde de choc (notre édition d’hier).

La fuite, qui met au jour une gigantesque constellation de sociétés offshore, pourrait permettre de mieux comprendre les mécanismes qui permettent à des flux financiers considérables d’éviter le fisc ou les autorités pénales. Sur la base des données livrées par le Consortium international des journalistes d’investigation, nous avons pu constater qu’un nombre relativement important de création de société offshore au Panama, aux îles Vierges et aux Bahamas était le fait d’intermédiaires financiers basés à Neuchâtel et ailleurs dans le canton. Bien que ce type d’activité se concentre, en Suisse, majoritairement sur l’Arc lémanique...

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