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Le prix Neode 2015 va au projet Coat-X pour révolutionner les implants médicaux

Un projet issu de travaux menés entre la Haute Ecole Arc et la société Johnson & Johnson, au Locle, est lauréat du prix Neode 2015, doté de 50'000 francs. Coat-X, c'est son nom de code, pourrait bien révolutionner le domaine des implants médicaux. Son fondateur, Andreas Hogg, a reçu mercredi soir ce prix remis pour la deuxième fois. Un prix que Neode, parc technologique neuchâtelois, entend désormais décerner tous les deux ans.

09 déc. 2015, 20:34
Lauréats et nominés du prix Neode entourent le président du jury, ce mercredi soir à Neuchâtel.

Le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean-Nathanaël Karakash et le président dujury, le professeur Afksendiyos Kalangos, chef de service cardio-vasculaire des Hôpitaux universitaires de Genève, ont remis son prix au lauréat à Microcity, cœur du pôle d’innovation de Neuchâtel. D'une valeur de 50'000 francs, il vise à faciliter la concrétisation d’une idée reconnue par le jury en un produit d’envergure mondiale.

Le projet Coat-X est porté par Andreas Hogg, adjoint scientifique à la HE-Arc ingénierie. Il propose une nouvelle méthode d’encapsulation étanche et biocompatible pour des dispositifs médicaux basée sur des couches minces. Cette nouvelle technologie ouvre la possibilité de miniaturiser des implants existants et d’augmenter leur résistance aux fluides corporels, indique Neode dans un communiqué

Un prix spécial du jury, doté de 10'000 francs, a été remis à Silvia Angeloni, du CSEM, qui propose avec Simplinext une alternative  simple et éthique aux tests de toxicité des nanomatériaux réalisés aujourd’hui sur les animaux en utilisant un procédé de pointe de microfabrication appliquable aux cultures de cellules.

Enfin, le 3e nominé est le projet TheranOptics, mené par Johannes Mosig et Bastien Schyrr, et qui vise à améliorer la prise en charge des plaies chroniques en mettant à disposition des capteurs portatifs pouvant s’intégrer dans les pansements. En collaboration avec l’EPFL, le projet se concentre actuellement sur le développement de sa technologie de capteurs sur fibres optiques élaborée au CSEM.

De l'idée au produit

Le premier prix Neode, en 2009, était allé à la lentille introculaire de nouvelle génération développée par un chercheur retraité, Robert Apter, pour l'opération de la cataracte. Six ans plus tard, le projet est devenu une petite société qui emploie 10 personnes à Monruz et qui s'apprête à partir, en janvier prochain, à la conquête du marché européen.

 

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