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Le PLR entend conserver trois sièges à Berne, au moins...

06 sept. 2011, 16:46

Le Parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN) parviendra-t-il à conserver ses deux sièges au Conseil national lors des élections fédérales du 23 octobre? En lançant la campagne, hier, son responsable Claude-Alain Kleiner n'en doutait pas: «Nos listes sont bonnes et complémentaires, nos candidats unis et motivés, et notre bilan de législature est bon.»

Pour le Conseil des Etats, on n'attend pas de surprise: le sortant Raphaël Comte devrait être réélu, avec l'appui des voix obtenues par son colistier Pierre Castella. Difficile, pour celui-ci, de bousculer l'autre sortant, le socialiste Didier Berberat.

Trois pour deux

Au Conseil national, les jeux semblent plus ouverts. Si le gain d'un troisième siège est évoqué non sans gourmandise mais avec un petit sourire, le PLR se contenterait de maintenir ses deux positions, occupées actuellement par Sylvie Perrinjaquet et Laurent Favre.

Tous deux se représentent, avec le renfort de trois colistiers: Alain Ribaux, Pierre-André Monnard et Jean-Jacques Wenger. Au vu des résultats d'élections récentes, les deux sièges devraient se jouer entre les deux sortants et Alain Ribaux.

Ni gauche ni UDC

Le PLR a conclu trois apparentements: avec le Parti démocrate-chrétien, le Parti bourgeois démocratique et les Jeunes libéraux-radicaux. Ces derniers ont cinq candidats pour le Conseil national: Aude Bize-Guillet, Sonia Barbosa, Rémi Grossmann, Sven Romanens et Yann-Amaël Aubert.

Ces apparentements se justifient par des «valeurs communes» destinées à «faire obstacle à une gauche trop dépensière et permissive, ainsi qu'à une droite dure isolationniste et anti-économique». Donc, pas de compromis avec l'UDC. Quant à la gauche, elle n'a pas été prise à partie sur son terrain, hier.

Parti de l'économie

Le PLR est d'ailleurs resté sur le sien, conformément à son étiquette de «parti de l'économie». Disons l'économie au sens large, puisqu'il a été largement question d'énergie, de transports, de formation et de recherche, le tout visant à maintenir et à créer des emplois - d'abord dans le canton - avec des revenus décents.

Cette vision a été mise en évidence dans le bilan présenté par les trois sortants. Sylvie Perrinjaquet a rappelé ses appels à l'achat de nouveaux avions de combats (défense nationale mais aussi affaires compensatoires pour l'économie, notamment cantonale). Et ses motions pour l'enseignement bilingue et pour la formation professionnelle des jeunes sans-papiers.

Laurent Favre a vu plusieurs de ses propositions couronnées de succès dans la valorisation des énergies renouvelables et la recherche «cleantech». On retiendra ses interventions pour sauver les 2500 emplois dans l'industrie du tabac (Philipp Morris) menacés par un éventuel accord agrosanitaire avec l'Union européenne.

Raphaël Comte s'est mobilisé pour une école intégrative, à l'heure où les enseignants sont plus sollicités qu'autrefois par des problèmes extrascolaires. Il faut, par ailleurs, faire en sorte que les entreprises engagent davantage d'apprentis.

Sérénité retrouvée

En l'absence, hier, de Pierre-André Monnard, Jean-Jacques Wenger a dit son espoir de voir le canton retrouver un peu de sérénité, dégagé des fortes pressions subies ces derniers temps.

Alain Ribaux a évoqué l'importance cruciale de veiller à la bonne image de la Suisse, tandis que Pierre Castella relevait la richesse découlant de la libre circulation (lire ci-contre).

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