Le paysagiste Louis* avait-il omis de faire installer un système de sécurité, soit une poignée dite de «l’homme mort», qui permet d’éteindre le motobineur en cas de perte de contrôle? Et cette machine pouvait-elle être confiée son apprenti? Ce mercredi après-midi, au Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers à Boudry, le juge Laurent Margot devait statuer sur ces deux reproches. Le Ministère public requérait une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.
La vie de Quentin*, apprenti paysagiste, et de son employeur, a basculé un jour de juin 2015 à Cormondrèche, quand le jeune homme s’est retrouvé sous le motobineur d’ancienne génération qu’il utilisait. L’engin avait reculé sur sa jambe causant de graves blessures. Deux ans plus tard, les séquelles étaient telles qu’il avait fallu l’amputer.
«Devoir d’employeur omis fautivement»
Louis a été reconnu coupable de lésions corporelles par négligence. Selon le verdict, il a «omis fautivement son devoir...