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«Le passé doit aussi nous guider»: le commentaire d’Eric Lecluyse

Pour Olivier Arni, «Ce qui est important, c’est le présent et le futur». Mais ce n’est pas une raison pour perdre la mémoire et tout sens critique. Découvrez le point de vue d’Eric Lecluyse, co-rédacteur en chef d’«ArcInfo».

28 janv. 2019, 17:33
L'ex-conseiller communal de la ville de Neuchâtel Olivier Arni.

«Ce qui est important, c’est le présent et le futur. Les difficultés nous permettent de nous forger, de nous polir et puis d’aller de l’avant.» C’est par ces mots qu’Olivier Arni a conclu sa prise de parole sur RTN, égal à lui-même dans le rôle du grand sage que rien ne peut atteindre.

A l’évidence, Olivier Arni n’aime pas qu’on parle du passé, encore moins de ses années de conseiller communal de Neuchâtel, un poste qu’il a quitté à la suite de l’affaire de la Navigation.

A lire aussi : Notre dossier sur l’affaire de la Navigation

A la radio, sachant que nos révélations sur ses pratiques allaient se poursuivre, Olivier Arni a tenté de déminer le terrain face à un journaliste qui s’est largement contenté de boire ses paroles.

L’ancien élu a évidemment le droit de se défendre. Mais il est de l’intérêt de tous de tirer les leçons de ces errements – errements que l’intéressé reconnaît, même s’il les minimise.

Les citoyens doivent pouvoir faire confiance à leurs élus. Il incombe donc aux élus d’entretenir cette confiance en donnant désormais des gages d’une plus grande transparence, surtout lorsqu’il s’agit de l’utilisation des deniers publics.

Alors, oui, Monsieur Arni, le futur est important. Mais pas au point de nous faire perdre la mémoire et tout sens critique.

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