La volonté d’externaliser à Lausanne la réception et la gestión des appels d’urgence médicale de la population neuchâteloise répond à une nécessité de meilleure sécurité publique, au-delà de toute autre pensé politique.
C’est le message délivré hier par le président du Conseil d’Etat, Laurent Kurth, responsable de la Santé. Accompagné du chef du Service de la santé publique, de médecins-chefs d’Hôpital neuchâtelois, du commandant de la police neuchâteloise, d’un ambulancier professionnel du Val-de-Travers et du vice-président de la Société neuchâteloise de médecine, il a lancé la campagne en faveur du oui à la révision de la loi de santé en matière de soins préhospitaliers et de centrale d’appels sanitaires urgents 144. Cet objet sera soumis en votation cantonale le 24 novembre.
Pour ces professionnels, la réorganisation doit permettre de répondre aux besoins réels des patients par des prestations de qualité qui n’existent pas aujourd’hui. Pour des questions d’organisation, et non de compétences, la gestion des appels au 144, la hotline pédiatrique et la garde médicale ne fonctionnement plus. Certaines situations sont même jugées dangereuses.
A leurs yeux, seule une collaboration avec la Fondation Urgences Secours Vaud, très expérimentée et économe en moyens financiers et humains, permettra d’améliorer rapidement la réception des appels, leur tri, la mobilisation des équipes de secours et l’accompagnement téléphonique des gens qui appellent les secours pour eux-mêmes ou pour autrui.