Globalement, après le test réussi de dimanche, où tout a roulé sans anicroche notable, l'introduction du nouvel horaire des CFF dans la dure réalité des jours ouvrables et des centaines de milliers de pendulaires à l'échelle suisse, s'est bien passée.
A la gare de Neuchâtel, une brochette impressionnante de hauts responsables de l'Etat et des prestataires (CFF, BLS, TransN) s'étaient donné rendez-vous pour observer la situation. Le conseiller d'Etat Laurent Favre a estimé à chaud que la transition s'était passée de manière "satisfaisante", même si "des réglages fins sont encore à faire ces prochains jours."
Côté horaires, plusieurs trains ont subi des retards. Sur la ligne historique Neuchâtel-Chambrelien-La Chaux-de-fonds, ces décalages, comme prévu, se reportent sur les liaisons suivantes. Ils ne peuvent pas être compensés. Un train montant en retard provoque immanquablement le retard du train descendant, faute de possibilités de croisement, la ligne étant à voie unique.
La composition de l'horaire, qui prévoit un "trou" dans la cadence à la demi-heure au milieu de la matinée, a fait la preuve de son utilité. Cette respiration (pas de train à 9h29 au départ de Neuchâtel, pas de 10h02 au départ de La Chaux-de-Fonds) permet en effet de recaler l'horaire de circulation sur la grille.
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