«Un prodige de la politique.» «Une bête de travail.» «Un homme à cinq cerveaux.» Les compliments à l’égard du conseiller d’Etat socialiste Jean-Nat Karakash fusent, à gauche comme à droite. En huit ans, le ministre neuchâtelois de l’économie et de l’action sociale a mené des réformes de grande ampleur, avec une réelle maîtrise des dossiers.
«Il réfléchit plus vite que tout le monde, il a un ordinateur quantique de la Nasa intégré à son cerveau», relève le député socialiste Jonathan Grétillat. Même ses adversaires politiques lui reconnaissent un bilan impressionnant: «Le groupe PLR aurait souhaité le voir poursuivre une législature supplémentaire», confie Béatrice Haeny, soulignant que Jean-Nat Karakash a su écouter les milieux économiques.
Seule la gauche de la gauche regrette des mesures jugées parfois trop restrictives en matière d’affaires sociales. Mais tout le monde s’accorde à dire que ce Vallonnier au sourire intarissable et aux éternelles baskets noires est...