Il n’y a pas de nostalgie dans la démarche du conseiller national neuchâtelois Denis de la Reussille (POP). Simplement le constat que les trains ne sont plus aussi à l’heure que par le passé. Il s’en inquiète et déplore la volonté des CFF de sacrifier des emplois au détriment de la qualité du service public.
«C’est mon quotidien. Je fais quasiment tous mes déplacements en train pour aller à Berne et à Neuchâtel. Je n’ai pas de permis de conduire. Selon les régions, il y a des retards assez marqués. Un ensemble d’éléments fait monter la grogne parmi les usagers», relève-t-il.
Le parlementaire interpelle le Conseil fédéral. «Estime-t-il aussi que les retards et les pannes à répétition sont liés notamment au manque de mécaniciens?», demande notamment le Neuchâtelois. «Les CFF ont également reconnu un manque chronique de relève. Nous l’avons vu lors d’un accident près de Fribourg (réd: en 2013,...