«Vous voulez une anecdote? Quand on avait 14 ans, des copains et moi on venait ici pendant les récrés, et le père de Christian nous disait: ‘Alors les jeunes, vous voulez goûter mes eaux-de-vie? Nos parents étaient à demi au courant...» Ce souvenir partagé provoque les rires des quelques personnes rassemblées autour de François, son narrateur. Ici, nous sommes au 45 de la Vieille Ville du Landeron, où sommeille un vaste domaine en pierre dont certaines parties datent du Moyen Age, autour des 15-16e siècles, selon son propriétaire actuel Christian Frochaux.
Ce week-end, le distillateur expérimenté et sa compagne, Annelise Ogi-Hurni, invitaient le grand public à pousser les portes de leur atelier de confection d’eaux-de-vie et de liqueurs, dans le cadre de la quatrième édition de «La Suisse distille». Un samedi qui met le métier de Christian Frochaux à l’honneur, et «qui permet de prouver aux gens que les eaux-de-vie...