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«Le glyphosate n’est pas un ange, mais pas le grand satan non plus!»

Il faut arrêter de diaboliser le glyphosate. Cet appel est celui d’un agriculteur neuchâtelois soucieux d’écologie, mais qui refuse des solutions «simplistes».

20 déc. 2019, 11:15
Gilles-Henri Porret dans son champ de blé, à Fresens, avec de la luzerne séchée au glyphosate.

Une paysanne neuchâteloise dénonçait récemment dans nos colonnes un système qui favorise le recours aux pesticides et au glyphosate en particulier. L’article n’a pas laissé indifférent Gilles-Henri Porret, agriculteur à Fresens, où il a été conseiller communal, et employé dans une entreprise vaudoise de vente de machines agricoles. Il a souhaité témoigner à son tour.

A lire aussi : Une agricultrice neuchâteloise dénonce le soutien au glyphosate

«Plus personne n’ose dire un mot en faveur du glyphosate, de peur d’être lynché», estime Gilles-Henri Porret. Ce produit, largement décrié et que certains veulent interdire, «n’est pas un ange, mais ce n’est pas non plus le grand satan!»

«Le glyphosate a été considéré comme non toxique pendant longtemps», rappelle l’agriculteur bérochal. «Un institut de recherche estime maintenant qu’il est probablement cancérigène. Je veux bien le croire, mais il y a plein de produits cancérigènes dans notre environnement. Le glyphosate est probablement le...

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